J’ai répondu aux questions du site d’information Atlantico s’agissant du chaos aux abords du stade de France avant la finale de la champion’s league. J’ai indiqué à cette occasion que le délai très court d’organisation de cette rencontre internationale, le manque de communication et une défaillance dans la gestion des flux a conduit la puissance publique à réagir en levant, d’abord le barrage filtrant. Cette action du préfet de police génèrera un important attroupement aux abords immédiats du stade de France contraignant les forces de l’ordre à faire dans, un second temps usage de grenades lacrymogènes. Cette action des forces de sécurité visait à dissuader certains individus de pénétrer dans l’enceinte sportive alors même qu’ils n’avaient pas fait l’objet d’une obligatoire palpation de sécurité et qu’ils n’étaient pas muni d’un billet valide. Si cette action est fortement décriée, elle avait pour objectif de protéger les supporteurs entrés dans le stade. En effet, le 13 novembre 2015 des kamikazes munis de ceinture d’explosifs ont tenté de pénétrer dans ce même complexe sportif. Cela aurait généré un gigantesque mouvement de foule avec des conséquences très graves. Par ailleurs, dans sa communication, le ministre de l’Intérieur évoque une horde de supporteurs anglais trop nombreux et munis de faux billets pour justifier ce chaos. Cette affirmation n’est pas corroborée. Elle est même malveillante à l’égard de ces afficionados du football venus nombreux et en famille encouragés leur équipe. Cette crise aurait pu être évitée en faisant œuvre de vérité car au final, il n’y a eu ni mort ni blessé grave…simplement un retard de 36 minutes !
Catégorie : Driss AÏT YOUSSEF interventions
J’étais l’invité de la radio FranceInfo pour évoquer le déploiement de la société militaire russe, Wagner au Mali.
J’ai indiqué que les putschistes maliens avaient commis une erreur en autorisant cette société à déployer ses activités au Mali. Ces mercenaires sont déjà à l’œuvre dans certains pays comme l’Ukraine, la Syrie, la Libye ou encore la République de Centrafrique avec souvent des accusations d’exactions.
Par ailleurs, cette société proche du pouvoir russe se lance généralement dans des opérations de prédation contre les ressources minières et notamment aurifères là où elle intervient.
Sur le plan politique, la junte militaire a trahi de nombreux pays occidentaux qui ont engagé de nombreux moyens pour combattre les djihadistes dans la bande sahélo-saharienne. La France, elle s’est engagée militairement à la demande du gouvernement démocratiquement élu, en janvier 2013 pour enrayer la progression des terroristes islamistes sur le point de faire tomber le Bamako. Depuis le lancement de cette opération « serval », la France a perdu 52 militaires.
Enfin, la mobilisation d’une société russe militaire est une autre trahison pour le peuple malien qui espérait des putschistes militaires un combat acharné contre les terroristes plutôt que contre un président et un premier ministre qui tentaient de se défaire d’une militarisation des institutions maliennes.
Pour conclure, les militaires doivent sans délai organiser des élections démocratiques pour confier le pouvoir à un gouvernement civil, étape indispensable avant la stabilisation du pays.
J’étais l’invité cette semaine de France Info dans l’émission « Les informés » pour évoquer le procès des attentats du 13 novembre au moment où nous commémorions le sixième anniversaire de cette triste tragédie.
Cet évènement a été marqué par des propos d’Éric Zemmour qui affirmait dans un premier temps que l’État a « préféré que des Français meurent plutôt que d’empêcher des migrants de venir en France » puis quelques heures plus tard que M. Hollande « n’a pas protégé les Français et a pris une décision absolument criminelle de laisser les frontières ouvertes ».
Ces affirmations fausses s’appuient d’une part sur le fait que les services de renseignement avaient identifié en aout 2015 Abdelhamid Abaaoud comme l’organisateur d’une cellule de terroristes qui projetait de commettre des attentats sur notre territoire.
Seulement, personne ne connaissait les cibles, la date, les terroristes et le mode opératoire. C’est la raison pour laquelle, le gouvernement avait ordonné des frappes préventives en Syrie en septembre 2015 avec pour objectif de déstabiliser cette organisation terroriste.
D’autre part, sur les dix terroristes, 8 étaient européens (français, belge et suédois). Les autres terroristes sont deux frères irakiens qui se sont fait exploser aux abords du stade de France.
Par ailleurs, s’il est vrai que des lacunes dans le traitement des demandes d’asile étaient identifiées, les deux terroristes irakiens avaient utilisé de faux passeports syriens pour entrer en Europe. M.Hollande ne disposait pas, seul de la capacité à fermer les frontières de l’espace Schengen.
Ces propos sont par conséquent faux. Pire, ils instrumentalisent des familles endeuillées et des victimes meurtries à une cause électoraliste ce qui suscite réprobation et dégout.
Driss Aït Youssef
J’étais l’invité, cette semaine de l’émission les Informés sur France Info de Jean-François Achilli pour évoquer l’ouverture du procès des attentats du 13 novembre 2015. Ce procès historique d’une durée d’environ 9 mois est d’abord une victoire pour notre Pays qui a traduit devant des juges, 20 individus suspectés des pires crimes aux termes d’une instruction titanesque. Ce procès est l’occasion pour les victimes et familles de victimes d’exiger avec peine et dignité des explications pour mieux engager ce travail indispensable de reconstruction.Ce procès historique est aussi pour notre Nation un douloureux moment de recueillement devant ses victimes du terrorisme. Enfin, ce procès est aussi le moment de rappeler que le péril n’est jamais loin au regard du contexte géopolitique guidé par une résurgence des talibans en Afghanistan et d’une recrudescence des attaques terroristes dans la bande sahélo-saharienne. Par ailleurs, la menace intérieure focalise encore toute l’attention des services de renseignement et de l’institution judicaire s’agissant des individus détenus ou libérés ayant des relations avec la mouvance islamiste. A la fin des fins, notre France même si cabossée ressortira toujours plus résiliente pour affronter les nombreux défis à venir.
Le Replay
J’étais l’invité de l’émission C dans l’air consacré au terrorisme.
J’ai abordé les effets des politiques publiques de sécurité déployées, ces dernières années et leur impact sur le terrorisme. L’évolution de la menace terroriste doit nécessaire conduire, la puissance publique à modifier son approche en prenant soin d’éviter l’analyste simpliste selon laquelle les immigrés ou les musulmans sont une menace pour notre pays.
J’ai aussi indiqué que la justice n’était pas laxiste bien au contraire. Seulement, le seuil de tolérance des français à considérablement diminué donnant une autre lecture des peines prononcées.
Par ailleurs et preuve en est, le recrutement de policiers et gendarmes, s’il s’agit d’une bonne nouvelle n’a pas permis de diminuer la délinquance. Idem pour la construction de places de prison.Il faut une approche plus humaine afin de traiter la délinquance/le terrorisme et la récidive.
Pour conclure, le gouvernement doit adopter une autre approche pour bâtir une politique de sécurité globale intégrant l’éducation/prévention, d’une part et la répression/réinsertion d’autre part.
https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/2399187-emission-du-lundi-26-avril-2021.html
J’étais l’invité, hier de l’émission les informés de France Info pour évoquer l’interview du président de la République dans Le Figaro.
J’ai indiqué qu’il s’agissait pour le président de se relancer sur la thématique régalienne, la sécurité que quelques commentateurs voient comme un échec. En réalité, le président a coché les cases des 10 000 postes de policiers et gendarmes ainsi que des 15 000 places de prison promis lors de sa campagne. Fait intéressant, le président pointe l’augmentation des violences, l’existence de zones de non-droit ou encore le danger de la légalisation du cannabis.
Il faut à mon sens accorder une place plus importante à l’humain dans ces dispositifs. Comment travailler pour éviter le décrochage scolaire, la délinquance, la récidive ?Par ailleurs, une politique ambitieuse de réinsertion des détenus manque cruellement.
Construire des places de prison sans s’intéresser aux détenus, c’est s’assurer un haut niveau de récidive.
Pour conclure, les forces de l’ordre doivent être imaginées comme un outil dans une politique publique de sécurité globale. Autrement dit, il faudra mettre des moyens ailleurs (éducation, politique de la ville, réinsertion) pour lutter efficacement et durablement contre la délinquance.
Retrouver mon intervention sur RTL.
J’ai répondu à quelques questions de la rédaction de site d’informations Atlantico.
J’ai indiqué à cette occasion mon inquiétude s’agissant des agressions de plus en plus violentes contre des agents exerçant une mission de service public (chauffeurs de bus, pompier, policier…). Ce qui me préoccupe c’est ce mode d’expression qui est la violence par une minorité qui n’accepte pas les règles du vire ensemble.
Le discours convenu réclamant un déploiement de forces de l’ordre pour affronter cette violence se comprend mais il ignore les causes de ce phénomène amené, hélas à se multiplier.
En effet, ces individus qui agressent après un simple rappel au respect des règles élémentaires sont désocialisés voire totalement déstructurés.
La sanction doit, par conséquent être dissuasive en raison de cette atteinte inacceptable à l’intégrité physique de ceux qui se mobilisent pour nous accompagner ou nous protéger au quotidien. Dans le même temps, il me parait indispensable d’investir dans l’éducation dont j’ai l’intime conviction qu’elle peut élever les esprits.
J’étais l’invité, cette semaine des informés avec Jean-François Achillipour analyser le discours de Christophe Castaner relatif aux racisme et violences au sein de la police.
J’ai tenté de livrer une analyse profonde des causes ayant conduit à cette situation comme la légèreté de la formation, le faible niveau d’encadrement et la formation continue quasi absente chez les policiers.
Je considère que dénoncer et condamner les propos racistes et les violences est une excellente chose… proposer des actions concrètes pour que cela ne se reproduise plus est une chose encore meilleure.
Au surplus, interdire la technique de l’étranglement est une décision certes courageuse mais qui laisse les policiers perplexes quand on sait le degré de violences de certaines interpellations. Il faudra monter en gamme sur les techniques d’arrestation mais aussi sur l’encadrement afin d’éviter au maximum ces situations dommageables.
Le sujet est donc loin d’être clos.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/annonces-de-castaner-sur-la-police-protocole-sanitaire-dans-les-ecoles-note-de-gilles-le-gendre-sur-le-remaniement-les-informes-du-8-juin_3982183.html
J’étais l’invité, hier de l’émission C dans l’air pour évoquer les chiffres de la délinquance. C’était l’occasion pour moi de donner mon point de vue sur les élections municipales et l’enjeu sécuritaire qui pousse plusieurs candidats à vouloir créer une police municipale quelques fois sans même savoir pourquoi.
Le montée importante des chiffres de la délinquance est à mon sens problématique. Elle ne matérialise pas seulement l’échec d’un gouvernement sur cette question mais une absence des derniers gouvernements à proposer de vraies politiques publiques de sécurité en intégrant l’éducation et la prison comme deux outils indispensables dans une stratégie.
En effet, croire qu’en recrutant 10 000 policiers, nous parviendrons à lutter efficacement contre la délinquance ou le terrorisme est une vue de l’esprit.
Dès lors, nous irons d’échec en échec en refusant de mettre des moyens dans l’éducation et dans nos prisons.
https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/1208795-c-dans-l-air.html
J’étais l’invité cette semaine de Public Sénat pour évoquer le danger terroriste suite au retrait américain du nord de la Syrie. J’ai, à cette occasion rappelé que la menace dans notre Pays restait inchangée même avec le démantèlement de l’organisation terroriste, Daesh.
En effet, les djihadistes sur le point d’être renvoyés en France ainsi que la libération prochaine de quelques détenus condamnés pour terrorisme ou radicalisés constituent autant de dangers graves pour l’ordre et la sécurité publics.
C’est la raison pour laquelle, j’ai réaffirmé mon opposition au retour des combattants français sur notre territoire. La nécessité de nous concentrer sur nos détenus dans l’objectif de mieux les réinsérer doit être notre priorité. La compréhension du processus tendant à la radicalisation d’individus maitrisé pour être combattu sans, évidemment stigmatiser nos compatriotes de confession musulmane.
https://www.publicsenat.fr/emission/allons-plus-loin/allons-plus-loin-146437
J’ai livré mon opinion à Cnews s’agissant de la remise de plusieurs jihadistes français aux autorités irakiennes.
D’après moi, le France ne peut s’opposer, raisonnablement, à l’application de la peine de mort si ces individus étaient condamnés pour des crimes ou même pour leur appartenance à l’organisation terroriste pour peu qu’ils aient bénéficié d’un procès équitable avec les droits qui s’y rattachent. Par ailleurs, rien ne prouve à ce stade que ces individus aient commis un crime ou un délit visant des irakiens ou des institutions irakiennes.
En effet, La justice irakienne doit, prioritairement, gérer ses ressortissants – près de 20 000 – reconnus coupables pour leur lien avec l’Etat islamique.
Pour autant personne ne saurait se satisfaire de cette situation dans la mesure où ces individus se sont radicalisés sur notre territoire. Il appartient, par conséquent, à nos autorités de déployer davantage d’efforts pour anéantir cette idéologie qui a radicalisé plusieurs milliers de nos compatriotes. Nier cette évidence serait une grave erreur politique.
J’étais l’invité, vendredi dernier, de BFM TV pour évoquer les violences du 1er novembre. Cette séquence met en exergue des violences commises par des adolescents et/ou de jeunes mineurs. La réforme de l’ordonnance de 1945 qui semble être la grande tarte à la crème du moment ne dissuadera pas les délinquants d’attaquer les policiers ou les enseignants étant entendu que les premières victimes des jeunes sont des jeunes.
J’ai indiqué à cette occasion la nécessité d’impliquer ou plutôt de responsabiliser les parents dans l’éducation de leur enfant et cela commence dès la primaire. Une effet, il n’est pas de la responsabilité des enseignants ou des policiers de faire l’éducation des enfants.
Ce sujet est très loin d’être épuisé.
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/halloween-la-fete-degenere-22-1113850.html
J’étais l’invité de France Info. L’émission, les Informés, s’intéresse à l’actualité du jour. J’ai pris position sur le Ouigo, le discours d’Edouard Philippe, l’armement des policiers municipaux et d’autres sujets encore. J’interviendrai, régulièrement, dans cette émission même si les sujets évoqués ne relèvent pas nécessairement de la sécurité intérieure. C’est l’occasion pour moi de sortir de tout sécuritaire.
J’étais l’invité de BFM TV pour évoquer l’attaque au couteau par un individu, vraisemblablement, sous l’emprise de stupéfiant. Ce drame repose naturellement la question de la sécurisation de ce secteur confronté depuis des mois au developpement du trafic de drogues.
Bonjour,
J’étais l’invité hier soir de BFM TV pour évoquer la prise d’otages qui s’est, heureusement, bien terminée. J’ai profité de cette occasion pour rappeler combien les forces de sécurité y compris civiles ont progressé dans leur niveau de prise en charge de ces évènements.
Je salue les journalistes de BFM qui ont fait preuve d’un grand professionnalisme en gardant le secret de l’intervention de la BRI alors même que nous étions en direct.
Enfin, j’ai été heureux de retrouver mon jeune complice Guillaume Fardeavec qui je forme un vrai et beau duo…
En conclusion un heureux dénouement avec un beau plateau…que du bonheur !!!
J’intervenais sur BFM pour donner mon point de vue sur la conférence internationale pour la lutte contre le financement du terrorisme.
J’étais l’invité de BFM hier matin pour évoquer cette fameuse fiche S. A mon sens le fait que ces terroristes soient fichés S montrent que que les services de renseignement ont correctement fait leur travail. Il faut maintenant axer le travail sur l’éducation et la prison.
J’étais l’invité de la chaîne BFM TV pour évoquer l’attentat de l’Aude. J’indiquais à cette occasion que le profil du terroriste n’avait rien d’atypique. En effet, ce genre d’individu représentait 60% des terroristes avant 2012, contre 80 % aujourd’hui.
Aussi, j’ai une pensée particulière pour la famille et les proches du Colonel Arnaud Beltrame décédé des suites de ses blessures. Il a par son geste d’un courage inégalé sacrifié sa vie pour sauver des innocents. Sa mémoire doit être honorée et érigée au rang d’exemple.
Il ajoute toute notre reconnaissance.
Driss AÏT YOUSSEF était l’invité de la chaîne LCI pour analyser le plan gouvernemental pour la prévention de la radicalisation.
https://www.youtube.com/watch?v=lhlZobiGklk&feature=youtu.be
J’étais ce matin l’invité de la matinale pour évoquer les enjeux du procès de Salah Abdeslam dans le cadre d’une d’une fusillade à laquelle, il aurait participé 3 jours avant son arrestation.
J’intervenais sur LCI pour évoquer le traitement des français emprisonnés en Syrie ou en Irak. j’analysais, à cette occasion, les décisions politiques concernant un éventuel retour de ces français sur notre territoire. Elles manquent de bon sens et de vision. En effet, la question n’est pas de savoir si une partie de ces français reviendra un jour mais quand. Il faut dès lors nous préparer à les accueillir. Par ailleurs, la situation intérieure n’est guère meilleure avec des détenus radicalisés sans compte ceux sur le chemin de la radicalisation et les 15 à 17 000 personnes fichées S.
C’est précisément sur ces cas que le pouvoir politique doit concentrer son attention…et son action.
https://www.youtube.com/watch?v=nM51SJdtPe0&feature=youtu.be
Vous pouvez revoir ma dernière intervention sur BFM TV au sujet du procès qui s’est ouvert hier concernant le logeur d’un groupe de terroristes. Je donnais mon sentiment sur la portée d’un tel procès avec un bémol en particulier sur la qualification retenue contre Jawad Bendaoud. En effet, la charge retenue contre le prévenu ne fait pas de lui un terroriste ou un complice. Le verdict du Tribunal devrait nous éclairer sur son rôle exact
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/jawad-bendaoud-un-proces-hors-normes-1027057.html
Revoir mon intervention sur LCI au sujet du déplacement d’Emmanuel Macron au Niger.
Revoir ma dernière intervention sur CNEWS avec Sonia Mabrouk pour évoquer la situation au Levant.
http://www.cnews.fr/chroniques/les-debats/le-debat-du-11122017-182730
Revoir ma dernière intervention avec Ruth Elkrief pour analyser la menace terroriste au lendemain du verdict de la cour d’assise spécialement constituée dans l’affaire Merah.
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/nos-societes-a-l-epreuve-du-terrorisme-999191.html
Revoir ma dernière intervention sur Cnews avec Sonia Mabrouk.
http://www.cnews.fr/chroniques/les-debats/le-debat-du-02112017-181190