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Driss AÏT YOUSSEF interventions Médias

Mon analyse dans le journal Le Parisien

J’ai donné mon analyse au journal Le Parisien s’agissant de la volonté du ministre de l’Intérieur de légiférer afin de prévenir les violences en manifestation. 

En effet, le souhait d’édicter des interdictions administratives de participer à une manifestation sur la voie publique contre une personne constituant une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public a déjà été tranché par le Conseil Constitutionnel.

Dans une décision du 4 avril 2019, les sages de la rue Montpensier ont rappelé à bon droit que cette interdiction devait être nécessaire, adaptée et proportionnée. 

Par ailleurs, si cette décision du conseil constitutionnel montre le chemin à prendre pour permettre à l’autorité administrative de prononcer une telle mesure, sa mise en œuvre sera très complexe. 

Aussi, les parlementaires, auteurs de la saisine rappelle très justement que l’article 66 de la constitution du 4 octobre 1958 place l’autorité judicaire comme gardienne de la liberté individuelle et qu’il est dans son pouvoir de prononcer des mesures d’interdiction de manifester comme peine. 

Au moment où les Français s’inquiètent de plus en plus de restrictions s’agissant de leurs libertés, il ne m’apparait pas opportun de lancer le gouvernement dans cette aventure pour le moins hasardeuse. 

Enfin et s’agissant du délit de constitution de barricade, j’ai indiqué que cela serait contreproductif. En effet, on voit mal comment les forces de l’ordre se lanceront aux trousses d’individus avec les risques encourus de blessures pour un délit qui sera faiblement réprimé.   

Cela en définitive devrait créer un sentiment d’impuissance ce qui n’est jamais un bon point politiquement. 

https://www.leparisien.fr/politique/violences-dans-les-manifestations-les-pistes-du-gouvernement-pour-lutter-contre-les-casseurs-04-05-2023-Y2TQ23Y7DVDIRPJX2SRPS4Y4VM.php

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Driss AÏT YOUSSEF interventions Tribunes

Relire mon interview sur le site d’information Atlantico

J’ai répondu aux questions du site d’information Atlantico s’agissant du chaos aux abords du stade de France avant la finale de la champion’s league. J’ai indiqué à cette occasion que le délai très court d’organisation de cette rencontre internationale, le manque de communication et une défaillance dans la gestion des flux a conduit la puissance publique à réagir en levant, d’abord le barrage filtrant. Cette action du préfet de police génèrera un important attroupement aux abords immédiats du stade de France contraignant les forces de l’ordre à faire dans, un second temps usage de grenades lacrymogènes. Cette action des forces de sécurité visait à dissuader certains individus de pénétrer dans l’enceinte sportive alors même qu’ils n’avaient pas fait l’objet d’une obligatoire palpation de sécurité et qu’ils n’étaient pas muni d’un billet valide. Si cette action est fortement décriée, elle avait pour objectif de protéger les supporteurs entrés dans le stade. En effet, le 13 novembre 2015 des kamikazes munis de ceinture d’explosifs ont tenté de pénétrer dans ce même complexe sportif. Cela aurait généré un gigantesque mouvement de foule avec des conséquences très graves. Par ailleurs, dans sa communication, le ministre de l’Intérieur évoque une horde de supporteurs anglais trop nombreux et munis de faux billets pour justifier ce chaos. Cette affirmation n’est pas corroborée. Elle est même malveillante à l’égard de ces afficionados du football venus nombreux et en famille encouragés leur équipe. Cette crise aurait pu être évitée en faisant œuvre de vérité car au final, il n’y a eu ni mort ni blessé grave…simplement un retard de 36 minutes !

https://atlantico.fr/article/decryptage/chaos-au-stade-de-france-la-france-ou-la-republique-de-l-irresponsabilite-en-bande-organisee-football-ligue-des-champions-liverpool-real-madrid-gerald-darmanin-police-securite-erreurs-debordements-responsabilites-arnaud-lachaize

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Mon interview dans le journal Midi Libre

J’ai donné une interview au journal Midi Libre qui consacrait un dossier spécial sur la sécurité en vue de l’élection présidentielle.
J’ai souligné, une fois encore, combien la surenchère verbale des candidats est contreproductive. Elle supplée, hélas un travail de fond nécessaire à l’édification d’une politique publique de sécurité.
En effet, si des moyens très conséquents ont été déployés pour remettre à niveau les forces de sécurité intérieure, il reste un volet occulté qu’est la jeunesse. Les chiffres sont particulièrement inquiétant quand on sait que des milliers de jeunes n’ont pas regagnés les bancs de l’école après la levée des confinements. La carence du ministre de l’Éducation est patente.
Par ailleurs, la sécurité ce n’est pas que la répression mais c’est aussi investir dans des dispositifs préventifs. De ce point de vue, on ne peut que constater la limite des propositions des différents candidats.
J’ai indiqué pour conclure, lors d’un entretien avec le président de la République que la jeunesse doit faire partie de l’équation dans une politique de prévention et de lutte contre l’insécurité…loin très loin donc des provocations haines de certains candidats.


https://www.midilibre.fr/2022/02/14/lexpert-en-securite-driss-ait-youssef-reflechir-a-cette-jeunesse-qui-est-dans-lensauvagement-et-la-violence-10110561.php

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Driss Aït Youssef – itw pour le site Atlantico sur les violences contre des agents du service public

 

J’ai répondu à quelques questions de la rédaction de site d’informations Atlantico.
J’ai indiqué à cette occasion mon inquiétude s’agissant des agressions de plus en plus violentes contre des agents exerçant une mission de service public (chauffeurs de bus, pompier, policier…). Ce qui me préoccupe c’est ce mode d’expression qui est la violence par une minorité qui n’accepte pas les règles du vire ensemble.
Le discours convenu réclamant un déploiement de forces de l’ordre pour affronter cette violence se comprend mais il ignore les causes de ce phénomène amené, hélas à se multiplier.
En effet, ces individus qui agressent après un simple rappel au respect des règles élémentaires sont désocialisés voire totalement déstructurés.
La sanction doit, par conséquent être dissuasive en raison de cette atteinte inacceptable à l’intégrité physique de ceux qui se mobilisent pour nous accompagner ou nous protéger au quotidien. Dans le même temps, il me parait indispensable d’investir dans l’éducation dont j’ai l’intime conviction qu’elle peut élever les esprits.

https://www.atlantico.fr/decryptage/3591485/quelles-mesures-rapides-pour-stopper-la-multiplications-des-violences-au-quotidien-

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Driss Aït Youssef – intervention sur France Info

J’étais l’invité, cette semaine des informés avec Jean-François Achillipour analyser le discours de Christophe Castaner relatif aux racisme et violences au sein de la police.
J’ai tenté de livrer une analyse profonde des causes ayant conduit à cette situation comme la légèreté de la formation, le faible niveau d’encadrement et la formation continue quasi absente chez les policiers.
Je considère que dénoncer et condamner les propos racistes et les violences est une excellente chose… proposer des actions concrètes pour que cela ne se reproduise plus est une chose encore meilleure.
Au surplus, interdire la technique de l’étranglement est une décision certes courageuse mais qui laisse les policiers perplexes quand on sait le degré de violences de certaines interpellations. Il faudra monter en gamme sur les techniques d’arrestation mais aussi sur l’encadrement afin d’éviter au maximum ces situations dommageables.
Le sujet est donc loin d’être clos.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/annonces-de-castaner-sur-la-police-protocole-sanitaire-dans-les-ecoles-note-de-gilles-le-gendre-sur-le-remaniement-les-informes-du-8-juin_3982183.html

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Driss Aït Youssef sur BFM TV au sujet de l’affaire Alexandre Benalla

J’étais l’invité de BFM pour commenter le rapport de l’Inspection générale de la police nationale au sujet de l’affaire Benalla. Il n’est pas relevé dans ce rapport de manquements graves d’Alexandre Benalla ou des fonctionnaires en cause dans cette affaire exception faites naturellement des violences qu’auraient commises le chargé de missions du Président. A l’inverse, ce rapport confirme des scènes de violences sur la place de la Contrescarpe.