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Driss AÏT YOUSSEF interventions Médias

Revoir mon passage dans l’émission C dans l’air

J’ai participé à l’émission, C dans l’air, cette semaine pour évoquer les méthodes d’investigation ayant permis d’appréhender le principal suspect du meurtre de Louise.

J’ai indiqué, à cette occasion, que la professionnalisation des fonctionnaires de police et des militaires de la gendarmerie chargés d’une mission de police judiciaire conjuguée aux évolutions des moyens d‘enquête permettent d’appréhender plus rapidement les auteurs de crimes ou délits.

Il arrive même que des crimes soient résolus plusieurs années après leur commission avec le concours de nouveaux moyens d’investigation.

Toutefois, ces avancées sont à mettre aux défis d’une hausse inquiétante de la délinquance et du plafond technologique qui limitera à terme le travail efficace des enquêteurs.

https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/6888343-emission-du-mardi-11-fevrier-2025.html

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Driss AÏT YOUSSEF interventions Médias

Revoir mon passage dans l’émission C dans l’air

J’étais l’invité, cette semaine, de l’émission C dans l’air pour évoquer la violence des mineurs après le meurtre du jeune Elias par deux individus de 16 et 17 ans qui tentaient de lui voler son téléphone portable.

S’il est un constat clair, l’implication des mineurs dans des actes de délinquance a connu ses dernières années une hausse spectaculaire. En effet, les mineurs impliqués dans des crimes et délit étaient environ 100 000 en 1999. Ce chiffre a doublé, ces dernières années. Par ailleurs, plus de 43 % des cambriolages violents en Île-de-France mettent en cause des mineurs. Enfin, les mineurs mis en cause pour meurtre ou tentative de meurtre a également connu une hausse inquiétante (108 en 2016 contre 255 en 2023 soit une hausse de 136%).

Il est évident que reformer la justice des mineurs s’impose en ayant recours à des comparutions plus systématiques avec des peines plus sévères sans oublier la réponse éducative qui doit permettre une réitération du mineur une fois sa peine accomplie.

Par ailleurs, les parents doivent assumer leurs responsabilités a fortiori lorsque que le mineur fait déjà l’objet de poursuites pénales.

Toutefois, cette volonté de sévir se heure à un besoin urgent de magistrats spécialisés trop peu nombreux pour absorber un volume d’affaires inédit. Aussi, le nombre de places en centre doit augmenter pour répondre aux besoins.

Enfin, il restera pour le personnel politique à s’interroger sur le monde violent que nous fabriquons et dans lequel les mineurs sombrent progressivement et sans retenu.

https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/6845701-emission-du-lundi-27-janvier-2025.html