J’ai livré mon opinion au journal, La Tribune Dimanche au sujet de la menace terroriste en France.
J’ai indiqué à cette occasion que les indicateurs sont globalement tous mauvais avec une hausse du nombre des saisines du parquet national antiterroriste, un rajeunissement inquiétant des mis en cause et d’un contexte international défavorable.
A l’approche des commémorations des attentas de Saint-Denis et de Paris du 13 novembre 2015, le PNAT et les services de renseignement sont plus que jamais mobilisés pour contenir une menace devenue protéiforme.
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J’étais invité, ce samedi, au congrès du parti politique, Renaissance, pour évoquer la sécurité du quotidien aux cotés de l’ancien Premier-ministre, Manuel Valls.
Nous avons évoqué, la place que pourrait prendre la police municipale à la faveur d’une loi leur donnant plus de pouvoirs. Nous avons, aussi, évoqué d’autres dispositifs afin de prévenir les atteintes aux personnes en forte hausse, ces dernières années.
Aussi, nous sommes unanimes sur la nécessité de renforcer la politique éducative afin de préserver les plus jeunes d’une violence souvent débridée.
Par ailleurs, nous avons rappelé la nécessité d’agir s’agissant des ravages de la cyberviolence et des agressions sexuelles (y compris les viols et tentatives) en forte hausse, depuis 2023.
Enfin merci à Rachel-Flore Pardo pour l’animation de cette table ronde avec conviction et professionnalisme.
J’ai participé à l’émission, C dans l’air, cette semaine pour évoquer les méthodes d’investigation ayant permis d’appréhender le principal suspect du meurtre de Louise.
J’ai indiqué, à cette occasion, que la professionnalisation des fonctionnaires de police et des militaires de la gendarmerie chargés d’une mission de police judiciaire conjuguée aux évolutions des moyens d‘enquête permettent d’appréhender plus rapidement les auteurs de crimes ou délits.
Il arrive même que des crimes soient résolus plusieurs années après leur commission avec le concours de nouveaux moyens d’investigation.
Toutefois, ces avancées sont à mettre aux défis d’une hausse inquiétante de la délinquance et du plafond technologique qui limitera à terme le travail efficace des enquêteurs.
https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/6888343-emission-du-mardi-11-fevrier-2025.html
J’étais l’invité, cette semaine, de l’émission C dans l’air pour évoquer la violence des mineurs après le meurtre du jeune Elias par deux individus de 16 et 17 ans qui tentaient de lui voler son téléphone portable.
S’il est un constat clair, l’implication des mineurs dans des actes de délinquance a connu ses dernières années une hausse spectaculaire. En effet, les mineurs impliqués dans des crimes et délit étaient environ 100 000 en 1999. Ce chiffre a doublé, ces dernières années. Par ailleurs, plus de 43 % des cambriolages violents en Île-de-France mettent en cause des mineurs. Enfin, les mineurs mis en cause pour meurtre ou tentative de meurtre a également connu une hausse inquiétante (108 en 2016 contre 255 en 2023 soit une hausse de 136%).
Il est évident que reformer la justice des mineurs s’impose en ayant recours à des comparutions plus systématiques avec des peines plus sévères sans oublier la réponse éducative qui doit permettre une réitération du mineur une fois sa peine accomplie.
Par ailleurs, les parents doivent assumer leurs responsabilités a fortiori lorsque que le mineur fait déjà l’objet de poursuites pénales.
Toutefois, cette volonté de sévir se heure à un besoin urgent de magistrats spécialisés trop peu nombreux pour absorber un volume d’affaires inédit. Aussi, le nombre de places en centre doit augmenter pour répondre aux besoins.
Enfin, il restera pour le personnel politique à s’interroger sur le monde violent que nous fabriquons et dans lequel les mineurs sombrent progressivement et sans retenu.
https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/6845701-emission-du-lundi-27-janvier-2025.html
J’étais l’invité – il y a quelques jours – de l’émission C dans l’air pour évoquer la gigantesque panne informatique et les risques sécuritaires s’agissant des JOP 2024.
S’agissant d’abord de la panne, j’ai indiqué que les entreprises du fait de la digitalisation massive de leur organisation et de leur économie couraient un grand risque pour leur développement. Cette panne qui semble être un incident technique aurait pu avoir des conséquences bien plus graves s’il s’était agi d’une attaque ayant pour but de détruire ou voler toutes leurs données.
Je pense que les entreprises ne reviendront jamais vers un ancien modèle ce qui en fait un enjeu de sécurité économique majeur pour les années à venir.
S’agissant ensuite de la sécurité des jeux olympiques et paralympiques 2024, j’ai poursuivi mon intervention en indiquant que la puissance publique avait fourni ses meilleurs efforts pour offrir aux athlètes, touristes et français, un niveau de sécurité inédit.
Cela n’empêchera pas la survenance de quelques aléas compte tenu de l’exceptionnelle ampleur des festivités sportives, récréatives et culturelles.
Le plus important à mes yeux est de pouvoir y remédier rapidement et efficacement.
Je reste à quelques heures de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques confiant sur l’organisation de la sécurité….
https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/6277409-emission-du-samedi-20-juillet-2024.html
J’ai donné mon analyse au journal Le Parisien s’agissant de la volonté du ministre de l’Intérieur de légiférer afin de prévenir les violences en manifestation.
En effet, le souhait d’édicter des interdictions administratives de participer à une manifestation sur la voie publique contre une personne constituant une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public a déjà été tranché par le Conseil Constitutionnel.
Dans une décision du 4 avril 2019, les sages de la rue Montpensier ont rappelé à bon droit que cette interdiction devait être nécessaire, adaptée et proportionnée.
Par ailleurs, si cette décision du conseil constitutionnel montre le chemin à prendre pour permettre à l’autorité administrative de prononcer une telle mesure, sa mise en œuvre sera très complexe.
Aussi, les parlementaires, auteurs de la saisine rappelle très justement que l’article 66 de la constitution du 4 octobre 1958 place l’autorité judicaire comme gardienne de la liberté individuelle et qu’il est dans son pouvoir de prononcer des mesures d’interdiction de manifester comme peine.
Au moment où les Français s’inquiètent de plus en plus de restrictions s’agissant de leurs libertés, il ne m’apparait pas opportun de lancer le gouvernement dans cette aventure pour le moins hasardeuse.
Enfin et s’agissant du délit de constitution de barricade, j’ai indiqué que cela serait contreproductif. En effet, on voit mal comment les forces de l’ordre se lanceront aux trousses d’individus avec les risques encourus de blessures pour un délit qui sera faiblement réprimé.
Cela en définitive devrait créer un sentiment d’impuissance ce qui n’est jamais un bon point politiquement.
J’étais cette semaine l’invité de l’émission C dans l’air. J’ai analysé le drame visant une professeure d’espagnol assassinée par son élève.
Cette émission était aussi l’occasion de revenir sur la violence qui frappe les élus comme les policiers.
J’ai profité de cette émission pour dire combien l’éducation nationale devait figurer parmi les priorités de tous les gouvernements quel que soit leur sensibilité. Seuls des moyens conséquents pour l’éducation nous prémuniront d’une société dont on mesure chaque jour un peu plus sa capacité à générer de la violence.
Pour preuve, tous les indicateurs en 2022 montrent une aggravation de la délinquance et ce malgré des moyens très conséquents déployés pour la sécurité intérieure même avec un travail acharné de nos policiers et gendarmes.

J’étais l’invité cette semaine de l’émission l’info s’éclaire présentée par Axel de Tarlé.
J’ai analysé la situation dans les ports d’Anvers et du Havre à la lumière des saisies de plus en plus importantes de cocaïne.
Malgré une forte mobilisation des services de justice et de police, des quantités importantes de cocaïne irriguent le marché européen.
Cette situation est rendue possible par la montée en puissance d’organisations criminelles sans limite dans la prise et la conservation du contrôle des ports.
L’Europe via ses agences Europol et Eurojust se mobilise pour traquer ses réseaux criminels partout dans le monde avec des résultats encourageants.
Pour autant, cette coopération doit s’élargir à des pays considérés comme des spots pour le blanchiment ou de villégiatures pour criminels.
J’étais l’invité cette semaine de l’émission les informés de France Info pour évoquer les annonces du gouvernement en matière d’immigration.
J’ai indiqué qu’il y avait un biais à évoquer au même moment délinquance et immigration. Je suis pour dissocier les deux sujets afin d’offrir à nos concitoyens des débats sereins pour des actions efficaces.
En effet, les étrangers qui commettent des actes repréhensibles n’ont en fonction des situations aucune vocation à rester sur notre territoire. Cette politique est déjà en vigueur dans notre pays par des actes administratifs dont la finalité est l’éloignement des étrangers devenus indésirables.
S’agissant ensuite de l’immigration, notre pays a besoin de personnels que nous ne trouvons pas sur notre sol. Il est faux de considérer que ce sont uniquement des métiers peu ou pas qualifiés que ne veulent pas faire les Français. Le décret du 1er avril 2021 recense environ une vingtaine de métiers en tension par région parmi lesquels des emplois très qualifiés comme géomètre, ingénieurs en cadres et télécommunication, infirmiers…
Il y a donc un problème de formation et d’attractivité des filières que le gouvernement doit regarder avec sérieux.
J’étais l’invité ce week-end de la chaine BFM TV pour évoquer la mobilisation à Sainte-Soline contre la construction d’une bassine permettant à des agriculteurs d’irriguer leurs champs en eau, l’été.
C’était l’occasion pour moi de revenir sur les enjeux de sécurité consécutivement à la mobilisation d’élus, de manifestants et de casseurs malgré les interdictions préfectorales confirmées par la justice administrative.
Ce rassemblement bien qu’interdit a généré des violences graves contre les gendarmes en plus de dégradations rendant ainsi le message des manifestants inaudible.
Il faut y voir une nouvelle forme de mobilisation certes interdite mais tolérée avec la présence de forces de l’ordre dont la mission principale est de sécuriser ces regroupements. Ces manifestations sont souvent l’occasion pour des individus de commettre des exactions contre les gendarmes et policiers coupables selon eux de défendre un État protecteur des riches au détriment des pauvres.
D’ailleurs, les élus sont de moins en moins épargnés par ces extrémistes à l’image de la dégradation du véhicule de Yannick Jadot qui ne cautionnerait pas selon eux cette violence indissociable de leurs idées.
J’étais l’invité du journal de 20 heures de TF1, cette semaine pour évoquer les raisons d’un faible niveau de délivrance de laisser passer consulaire (LPC) de certains pays. Au préalable, il parait indispensable de préciser que la grande majorité des OQTF (obligations de quitter le territoire français) – environ 62 000 en 2021 – ne donne pas lieu à placement de l’individu dans un lieu de rétention administrative. En effet, la plupart des étrangers sont invités par leurs propres moyens à retourner dans leur pays d’origine. C’est ce qui explique le faible niveau de mesures exécutées (5,6%). Sur les individus placés en local ou centre de rétention administrative, il convient de noter que le taux d’exécution est nettement meilleur mais que la durée maximale ne peut excéder 90 jours tout en ayant à l’esprit que les places restent limitées à 1 719. Durant cette période, les recherches sur le pays d’origine de l’étranger sont réalisées afin, le cas échéant de solliciter du pays un LPC. Seulement, cette durée n’est pas toujours suffisante pour établir la provenance de l’étranger. Parfois même, le pays tiers refuse de délivrer un LPC au motif que l’individu pourrait poser une menace grave pour la sécurité publique dans son pays d’origine. Il ne faut pas espérer une amélioration de la situation à brève échéance du fait du nombre important de candidats à l’immigration (+54% en 2021 vs 2020) et de nombre de plus en plus élevé de mesures administratives de retrait ou de non-renouvèlement d’une autorisation à rester sur le territoire français (60 000 en 2021).
J’ai participé à l’émission spéciale 13 novembre dans Les Informés de France Info.
J’ai analysé à cette occasion le jugement rendu par la cour d’assises spécialement composée, le 29 juin dernier.
J’ai indiqué, à cette occasion que les peines prononcées reflétaient à mon sens une juste appréciation des crimes et délit commis, par les juges professionnels et son président, Jean-Louis Périès.
Ainsi, Salah Abdeslam – principal accusé – a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible. Autrement dit, M. Abdeslam ne pourra formuler aucune demande de remise en liberté avant 30 ans. Il pourra après cette période solliciter du tribunal d’application des peines une demande de libération sans aucune garantie.
D’autres prévenus qui comparaissaient libres ont également été condamnés à des peines de prison avec sursis. Ils ne retourneront pas en détention compte tenu d’une part de la détention dont ils ont fait l’objet et du jeu des remises et d’autre part du prononcé du sursis dans leur peine. La cour spécialement composée a fait preuve d’indulgence contre ceux qui ne connaissaient pas le projet de ces terroristes condamnés à leurs côtés. Leur attitude pendant le procès et la condamnation sans ambiguïté de ces attaques aura donc joué en leur faveur.
Enfin, il parait indispensable de saluer le travail remarquable des magistrats du parquet national anti-terroriste et des enquêteurs pour la célérité et le professionnalisme avec lesquels ils ont mené cette procédure. Si le jugement a suivi en grande partie le réquisitoire c’est bien en raison de la solidité de la procédure.
Le prochain procès pour terrorisme se déroulera le 5 septembre prochain avec 8 personnes dont 3 poursuivies pour association de malfaiteurs terroriste soupçonnées d’avoir apporté un leur concours à Mohamed Lhaouaiej Bouhlel auteur de l’attentat de Nice, le 14 juillet 2016.
J’ai répondu aux questions du site d’information Atlantico s’agissant du chaos aux abords du stade de France avant la finale de la champion’s league. J’ai indiqué à cette occasion que le délai très court d’organisation de cette rencontre internationale, le manque de communication et une défaillance dans la gestion des flux a conduit la puissance publique à réagir en levant, d’abord le barrage filtrant. Cette action du préfet de police génèrera un important attroupement aux abords immédiats du stade de France contraignant les forces de l’ordre à faire dans, un second temps usage de grenades lacrymogènes. Cette action des forces de sécurité visait à dissuader certains individus de pénétrer dans l’enceinte sportive alors même qu’ils n’avaient pas fait l’objet d’une obligatoire palpation de sécurité et qu’ils n’étaient pas muni d’un billet valide. Si cette action est fortement décriée, elle avait pour objectif de protéger les supporteurs entrés dans le stade. En effet, le 13 novembre 2015 des kamikazes munis de ceinture d’explosifs ont tenté de pénétrer dans ce même complexe sportif. Cela aurait généré un gigantesque mouvement de foule avec des conséquences très graves. Par ailleurs, dans sa communication, le ministre de l’Intérieur évoque une horde de supporteurs anglais trop nombreux et munis de faux billets pour justifier ce chaos. Cette affirmation n’est pas corroborée. Elle est même malveillante à l’égard de ces afficionados du football venus nombreux et en famille encouragés leur équipe. Cette crise aurait pu être évitée en faisant œuvre de vérité car au final, il n’y a eu ni mort ni blessé grave…simplement un retard de 36 minutes !
J’ai donné une interview au journal Midi Libre qui consacrait un dossier spécial sur la sécurité en vue de l’élection présidentielle.
J’ai souligné, une fois encore, combien la surenchère verbale des candidats est contreproductive. Elle supplée, hélas un travail de fond nécessaire à l’édification d’une politique publique de sécurité.
En effet, si des moyens très conséquents ont été déployés pour remettre à niveau les forces de sécurité intérieure, il reste un volet occulté qu’est la jeunesse. Les chiffres sont particulièrement inquiétant quand on sait que des milliers de jeunes n’ont pas regagnés les bancs de l’école après la levée des confinements. La carence du ministre de l’Éducation est patente.
Par ailleurs, la sécurité ce n’est pas que la répression mais c’est aussi investir dans des dispositifs préventifs. De ce point de vue, on ne peut que constater la limite des propositions des différents candidats.
J’ai indiqué pour conclure, lors d’un entretien avec le président de la République que la jeunesse doit faire partie de l’équation dans une politique de prévention et de lutte contre l’insécurité…loin très loin donc des provocations haines de certains candidats.
J’ai publié un article sur le site The Conversation évoquant la médiatisation de la délinquance.
J’analyse l’impact des paroles des politiques pour s’afficher comme des personnalités capables du lutter contre ce phénomène.
J’évoque également le bilan des deux derniers quinquennats mais aussi certaines propositions des candidats aux prochaines élections présidentielles.
Enfin, j’évoque le rôle des médias dans cette surenchère verbale qui peut en définitive contribuer à générer un climat anxiogène.
https://theconversation.com/mediatisation-de-la-delinquance-20-ans-de-derives-verbales-174426
J’étais l’invité cette semaine de France Info dans l’émission « Les informés » pour évoquer le procès des attentats du 13 novembre au moment où nous commémorions le sixième anniversaire de cette triste tragédie.
Cet évènement a été marqué par des propos d’Éric Zemmour qui affirmait dans un premier temps que l’État a « préféré que des Français meurent plutôt que d’empêcher des migrants de venir en France » puis quelques heures plus tard que M. Hollande « n’a pas protégé les Français et a pris une décision absolument criminelle de laisser les frontières ouvertes ».
Ces affirmations fausses s’appuient d’une part sur le fait que les services de renseignement avaient identifié en aout 2015 Abdelhamid Abaaoud comme l’organisateur d’une cellule de terroristes qui projetait de commettre des attentats sur notre territoire.
Seulement, personne ne connaissait les cibles, la date, les terroristes et le mode opératoire. C’est la raison pour laquelle, le gouvernement avait ordonné des frappes préventives en Syrie en septembre 2015 avec pour objectif de déstabiliser cette organisation terroriste.
D’autre part, sur les dix terroristes, 8 étaient européens (français, belge et suédois). Les autres terroristes sont deux frères irakiens qui se sont fait exploser aux abords du stade de France.
Par ailleurs, s’il est vrai que des lacunes dans le traitement des demandes d’asile étaient identifiées, les deux terroristes irakiens avaient utilisé de faux passeports syriens pour entrer en Europe. M.Hollande ne disposait pas, seul de la capacité à fermer les frontières de l’espace Schengen.
Ces propos sont par conséquent faux. Pire, ils instrumentalisent des familles endeuillées et des victimes meurtries à une cause électoraliste ce qui suscite réprobation et dégout.
Driss Aït Youssef
Une rencontre avec Ali Soufan
J’ai rencontré cette semaine, Ali Soufan, ancien agent du FBI considéré comme l’un des meilleurs spécialistes du contre-terrorisme dans le monde.
Pour rapidement restituer son histoire, Ali Soufan est déployé au Yémen en 1998 pour traquer les terroristes d’Al Qaïda responsables des attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie. Ses prévisions sur la préparation d’attentats d’ampleur aux USA se confirmeront pus tard.
Après les attentats du 11 septembre 2001, Ali Soufan sera en première ligne dans la traque du chef d’Al Qaïda, Oussama Ben Laden. La CIA très réticente à partager ses informations finira par lui remettre toutes les informations dont elles disposent contre cette organisation terroriste.
Par suite, il jouera un rôle décisif dans la traque du commandement d’Al Qaïda. Son action permettra de déjouer plusieurs tentatives d’attentats notamment en 2002 en Israël.
Son parcours est retracé dans la formidable série « The Lomming Tower » interprété par Tahar Rahim.
Notre rencontre était l’occasion d’évoquer l’état de la menace dans le monde avec un focus sur l’Afghanistan, la Turquie et l’intervention militaire française dans la bande Sahélo-saharienne.
Ce fut un réel plaisir de l’écouter dérouler ses analyses et ses prévisions.

J’étais l’invité, il y a quelques jours, de la station Europe 1 au micro de Frédéric Taddeï pour évoquer les procès des attentats du 13 novembre et celui du cerveau des attentats du 11 septembre, Khalid Sheikh Mohammed.
J’ai analysé les différences dans la mise en œuvre de la justice judiciaire. En effet, alors qu’en France, le procès des complices et auteurs présumés des attentats du 13 novembre se déroule globalement dans de bonnes conditions devant une juridiction pour civils, aux USA, le procès devant un tribunal militaire prend une autre tournure.
Après 15 années de détention dans la prison de Guantanamo, le principal accusé et ses avocats contestent les aveux extorqués en 2006 sous la torture à travers la technique contestée dite du « waterbording » qui consiste à mettre le détenu dans une situation de noyade.
20 années après les attentats du 11 septembre, le principal détenu n’est toujours pas jugé. Son procès cumule les reports lassant les victimes et les familles de victimes. Cette situation risque de durer encore des mois voire des années.
En France, la célérité avec laquelle, la section anti-terroriste puis le parquet national anti-terroriste appuyé des services enquêteurs montrent combien notre réponse aux actes terroristes ne souffrent d’aucune improvisation.
Driss Aït Youssef
J’ai répondu à quelques questions de la rédaction de site d’informations Atlantico.
J’ai indiqué à cette occasion mon inquiétude s’agissant des agressions de plus en plus violentes contre des agents exerçant une mission de service public (chauffeurs de bus, pompier, policier…). Ce qui me préoccupe c’est ce mode d’expression qui est la violence par une minorité qui n’accepte pas les règles du vire ensemble.
Le discours convenu réclamant un déploiement de forces de l’ordre pour affronter cette violence se comprend mais il ignore les causes de ce phénomène amené, hélas à se multiplier.
En effet, ces individus qui agressent après un simple rappel au respect des règles élémentaires sont désocialisés voire totalement déstructurés.
La sanction doit, par conséquent être dissuasive en raison de cette atteinte inacceptable à l’intégrité physique de ceux qui se mobilisent pour nous accompagner ou nous protéger au quotidien. Dans le même temps, il me parait indispensable d’investir dans l’éducation dont j’ai l’intime conviction qu’elle peut élever les esprits.
J’étais l’invité, cette semaine des informés avec Jean-François Achillipour analyser le discours de Christophe Castaner relatif aux racisme et violences au sein de la police.
J’ai tenté de livrer une analyse profonde des causes ayant conduit à cette situation comme la légèreté de la formation, le faible niveau d’encadrement et la formation continue quasi absente chez les policiers.
Je considère que dénoncer et condamner les propos racistes et les violences est une excellente chose… proposer des actions concrètes pour que cela ne se reproduise plus est une chose encore meilleure.
Au surplus, interdire la technique de l’étranglement est une décision certes courageuse mais qui laisse les policiers perplexes quand on sait le degré de violences de certaines interpellations. Il faudra monter en gamme sur les techniques d’arrestation mais aussi sur l’encadrement afin d’éviter au maximum ces situations dommageables.
Le sujet est donc loin d’être clos.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/annonces-de-castaner-sur-la-police-protocole-sanitaire-dans-les-ecoles-note-de-gilles-le-gendre-sur-le-remaniement-les-informes-du-8-juin_3982183.html
J’étais l’invité, hier de l’émission C dans l’air pour évoquer les chiffres de la délinquance. C’était l’occasion pour moi de donner mon point de vue sur les élections municipales et l’enjeu sécuritaire qui pousse plusieurs candidats à vouloir créer une police municipale quelques fois sans même savoir pourquoi.
Le montée importante des chiffres de la délinquance est à mon sens problématique. Elle ne matérialise pas seulement l’échec d’un gouvernement sur cette question mais une absence des derniers gouvernements à proposer de vraies politiques publiques de sécurité en intégrant l’éducation et la prison comme deux outils indispensables dans une stratégie.
En effet, croire qu’en recrutant 10 000 policiers, nous parviendrons à lutter efficacement contre la délinquance ou le terrorisme est une vue de l’esprit.
Dès lors, nous irons d’échec en échec en refusant de mettre des moyens dans l’éducation et dans nos prisons.
https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/1208795-c-dans-l-air.html
J’ai accordé, il y a quelques jours une interview au journal Le Point. J’ai abordé la réflexion en cours au Ministère de l’Intérieur sur la refonte du schéma national du maintien de l’ordre. C’était l’occasion d’évoquer quelques propositions utiles afin de préserver les manifestations de casseurs. Par ailleurs, j’ai évoqué la nécessité de mieux former et mieux encadrer les policiers souvent confrontés à eux même en manifestation. Le Ministre qui a annoncé, de jour de manière surprenante le retrait de la grenade GLIF4 devrait avancer quelques propositions dans les prochaines semaines.
J’étais l’invité cette semaine de Public Sénat pour évoquer le danger terroriste suite au retrait américain du nord de la Syrie. J’ai, à cette occasion rappelé que la menace dans notre Pays restait inchangée même avec le démantèlement de l’organisation terroriste, Daesh.
En effet, les djihadistes sur le point d’être renvoyés en France ainsi que la libération prochaine de quelques détenus condamnés pour terrorisme ou radicalisés constituent autant de dangers graves pour l’ordre et la sécurité publics.
C’est la raison pour laquelle, j’ai réaffirmé mon opposition au retour des combattants français sur notre territoire. La nécessité de nous concentrer sur nos détenus dans l’objectif de mieux les réinsérer doit être notre priorité. La compréhension du processus tendant à la radicalisation d’individus maitrisé pour être combattu sans, évidemment stigmatiser nos compatriotes de confession musulmane.
https://www.publicsenat.fr/emission/allons-plus-loin/allons-plus-loin-146437
J’ai livré mon opinion à Cnews s’agissant de la remise de plusieurs jihadistes français aux autorités irakiennes.
D’après moi, le France ne peut s’opposer, raisonnablement, à l’application de la peine de mort si ces individus étaient condamnés pour des crimes ou même pour leur appartenance à l’organisation terroriste pour peu qu’ils aient bénéficié d’un procès équitable avec les droits qui s’y rattachent. Par ailleurs, rien ne prouve à ce stade que ces individus aient commis un crime ou un délit visant des irakiens ou des institutions irakiennes.
En effet, La justice irakienne doit, prioritairement, gérer ses ressortissants – près de 20 000 – reconnus coupables pour leur lien avec l’Etat islamique.
Pour autant personne ne saurait se satisfaire de cette situation dans la mesure où ces individus se sont radicalisés sur notre territoire. Il appartient, par conséquent, à nos autorités de déployer davantage d’efforts pour anéantir cette idéologie qui a radicalisé plusieurs milliers de nos compatriotes. Nier cette évidence serait une grave erreur politique.
J’ai publié, ce jour, une tribune sur le parquet national antiterroriste. Je partage le sentiment de certains magistrats selon lesquelles cette structure n’apporte rien au dispositif antiterroriste. Je regrette, par ailleurs, le manque d’ambition pour doter l’administration pénitentiaire de moyens supplémentaires pour lutter plus efficacement contre la récidive. J’ai profité, enfin, de cette occasion pour évoquer les suspicions génantes qui pèsent sur le parquet national financier.
J’ai publié un article dans l’hebdomadaire Le Point au sujet des violences en milieu scolaire.
J’étais l’invité, vendredi dernier, de BFM TV pour évoquer les violences du 1er novembre. Cette séquence met en exergue des violences commises par des adolescents et/ou de jeunes mineurs. La réforme de l’ordonnance de 1945 qui semble être la grande tarte à la crème du moment ne dissuadera pas les délinquants d’attaquer les policiers ou les enseignants étant entendu que les premières victimes des jeunes sont des jeunes.
J’ai indiqué à cette occasion la nécessité d’impliquer ou plutôt de responsabiliser les parents dans l’éducation de leur enfant et cela commence dès la primaire. Une effet, il n’est pas de la responsabilité des enseignants ou des policiers de faire l’éducation des enfants.
Ce sujet est très loin d’être épuisé.
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/halloween-la-fete-degenere-22-1113850.html
J’étais l’invité de France Info. L’émission, les Informés, s’intéresse à l’actualité du jour. J’ai pris position sur le Ouigo, le discours d’Edouard Philippe, l’armement des policiers municipaux et d’autres sujets encore. J’interviendrai, régulièrement, dans cette émission même si les sujets évoqués ne relèvent pas nécessairement de la sécurité intérieure. C’est l’occasion pour moi de sortir de tout sécuritaire.
J’étais l’invité de BFM TV pour évoquer l’attaque au couteau par un individu, vraisemblablement, sous l’emprise de stupéfiant. Ce drame repose naturellement la question de la sécurisation de ce secteur confronté depuis des mois au developpement du trafic de drogues.
Bonjour,
J’étais l’invité hier soir de BFM TV pour évoquer la prise d’otages qui s’est, heureusement, bien terminée. J’ai profité de cette occasion pour rappeler combien les forces de sécurité y compris civiles ont progressé dans leur niveau de prise en charge de ces évènements.
Je salue les journalistes de BFM qui ont fait preuve d’un grand professionnalisme en gardant le secret de l’intervention de la BRI alors même que nous étions en direct.
Enfin, j’ai été heureux de retrouver mon jeune complice Guillaume Fardeavec qui je forme un vrai et beau duo…
En conclusion un heureux dénouement avec un beau plateau…que du bonheur !!!
Ma dernière tribune relative à la colère des policiers dans The Huffginton Post :