J’ai donné une interview au journal Midi Libre qui consacrait un dossier spécial sur la sécurité en vue de l’élection présidentielle.
J’ai souligné, une fois encore, combien la surenchère verbale des candidats est contreproductive. Elle supplée, hélas un travail de fond nécessaire à l’édification d’une politique publique de sécurité.
En effet, si des moyens très conséquents ont été déployés pour remettre à niveau les forces de sécurité intérieure, il reste un volet occulté qu’est la jeunesse. Les chiffres sont particulièrement inquiétant quand on sait que des milliers de jeunes n’ont pas regagnés les bancs de l’école après la levée des confinements. La carence du ministre de l’Éducation est patente.
Par ailleurs, la sécurité ce n’est pas que la répression mais c’est aussi investir dans des dispositifs préventifs. De ce point de vue, on ne peut que constater la limite des propositions des différents candidats.
J’ai indiqué pour conclure, lors d’un entretien avec le président de la République que la jeunesse doit faire partie de l’équation dans une politique de prévention et de lutte contre l’insécurité…loin très loin donc des provocations haines de certains candidats.
Étiquette : justice
J’ai publié un article sur le site The Conversation évoquant la médiatisation de la délinquance.
J’analyse l’impact des paroles des politiques pour s’afficher comme des personnalités capables du lutter contre ce phénomène.
J’évoque également le bilan des deux derniers quinquennats mais aussi certaines propositions des candidats aux prochaines élections présidentielles.
Enfin, j’évoque le rôle des médias dans cette surenchère verbale qui peut en définitive contribuer à générer un climat anxiogène.
https://theconversation.com/mediatisation-de-la-delinquance-20-ans-de-derives-verbales-174426
J’étais l’invité cette semaine de France Info dans l’émission « Les informés » pour évoquer le procès des attentats du 13 novembre au moment où nous commémorions le sixième anniversaire de cette triste tragédie.
Cet évènement a été marqué par des propos d’Éric Zemmour qui affirmait dans un premier temps que l’État a « préféré que des Français meurent plutôt que d’empêcher des migrants de venir en France » puis quelques heures plus tard que M. Hollande « n’a pas protégé les Français et a pris une décision absolument criminelle de laisser les frontières ouvertes ».
Ces affirmations fausses s’appuient d’une part sur le fait que les services de renseignement avaient identifié en aout 2015 Abdelhamid Abaaoud comme l’organisateur d’une cellule de terroristes qui projetait de commettre des attentats sur notre territoire.
Seulement, personne ne connaissait les cibles, la date, les terroristes et le mode opératoire. C’est la raison pour laquelle, le gouvernement avait ordonné des frappes préventives en Syrie en septembre 2015 avec pour objectif de déstabiliser cette organisation terroriste.
D’autre part, sur les dix terroristes, 8 étaient européens (français, belge et suédois). Les autres terroristes sont deux frères irakiens qui se sont fait exploser aux abords du stade de France.
Par ailleurs, s’il est vrai que des lacunes dans le traitement des demandes d’asile étaient identifiées, les deux terroristes irakiens avaient utilisé de faux passeports syriens pour entrer en Europe. M.Hollande ne disposait pas, seul de la capacité à fermer les frontières de l’espace Schengen.
Ces propos sont par conséquent faux. Pire, ils instrumentalisent des familles endeuillées et des victimes meurtries à une cause électoraliste ce qui suscite réprobation et dégout.
Driss Aït Youssef
J’étais l’invité, il y a quelques jours, de la station Europe 1 au micro de Frédéric Taddeï pour évoquer les procès des attentats du 13 novembre et celui du cerveau des attentats du 11 septembre, Khalid Sheikh Mohammed.
J’ai analysé les différences dans la mise en œuvre de la justice judiciaire. En effet, alors qu’en France, le procès des complices et auteurs présumés des attentats du 13 novembre se déroule globalement dans de bonnes conditions devant une juridiction pour civils, aux USA, le procès devant un tribunal militaire prend une autre tournure.
Après 15 années de détention dans la prison de Guantanamo, le principal accusé et ses avocats contestent les aveux extorqués en 2006 sous la torture à travers la technique contestée dite du « waterbording » qui consiste à mettre le détenu dans une situation de noyade.
20 années après les attentats du 11 septembre, le principal détenu n’est toujours pas jugé. Son procès cumule les reports lassant les victimes et les familles de victimes. Cette situation risque de durer encore des mois voire des années.
En France, la célérité avec laquelle, la section anti-terroriste puis le parquet national anti-terroriste appuyé des services enquêteurs montrent combien notre réponse aux actes terroristes ne souffrent d’aucune improvisation.
Driss Aït Youssef
J’étais l’invité, cette semaine des informés avec Jean-François Achillipour analyser le discours de Christophe Castaner relatif aux racisme et violences au sein de la police.
J’ai tenté de livrer une analyse profonde des causes ayant conduit à cette situation comme la légèreté de la formation, le faible niveau d’encadrement et la formation continue quasi absente chez les policiers.
Je considère que dénoncer et condamner les propos racistes et les violences est une excellente chose… proposer des actions concrètes pour que cela ne se reproduise plus est une chose encore meilleure.
Au surplus, interdire la technique de l’étranglement est une décision certes courageuse mais qui laisse les policiers perplexes quand on sait le degré de violences de certaines interpellations. Il faudra monter en gamme sur les techniques d’arrestation mais aussi sur l’encadrement afin d’éviter au maximum ces situations dommageables.
Le sujet est donc loin d’être clos.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/annonces-de-castaner-sur-la-police-protocole-sanitaire-dans-les-ecoles-note-de-gilles-le-gendre-sur-le-remaniement-les-informes-du-8-juin_3982183.html
J’ai accordé, il y a quelques jours une interview au journal Le Point. J’ai abordé la réflexion en cours au Ministère de l’Intérieur sur la refonte du schéma national du maintien de l’ordre. C’était l’occasion d’évoquer quelques propositions utiles afin de préserver les manifestations de casseurs. Par ailleurs, j’ai évoqué la nécessité de mieux former et mieux encadrer les policiers souvent confrontés à eux même en manifestation. Le Ministre qui a annoncé, de jour de manière surprenante le retrait de la grenade GLIF4 devrait avancer quelques propositions dans les prochaines semaines.
J’étais l’invité cette semaine de Public Sénat pour évoquer le danger terroriste suite au retrait américain du nord de la Syrie. J’ai, à cette occasion rappelé que la menace dans notre Pays restait inchangée même avec le démantèlement de l’organisation terroriste, Daesh.
En effet, les djihadistes sur le point d’être renvoyés en France ainsi que la libération prochaine de quelques détenus condamnés pour terrorisme ou radicalisés constituent autant de dangers graves pour l’ordre et la sécurité publics.
C’est la raison pour laquelle, j’ai réaffirmé mon opposition au retour des combattants français sur notre territoire. La nécessité de nous concentrer sur nos détenus dans l’objectif de mieux les réinsérer doit être notre priorité. La compréhension du processus tendant à la radicalisation d’individus maitrisé pour être combattu sans, évidemment stigmatiser nos compatriotes de confession musulmane.
https://www.publicsenat.fr/emission/allons-plus-loin/allons-plus-loin-146437
J’ai livré mon opinion à Cnews s’agissant de la remise de plusieurs jihadistes français aux autorités irakiennes.
D’après moi, le France ne peut s’opposer, raisonnablement, à l’application de la peine de mort si ces individus étaient condamnés pour des crimes ou même pour leur appartenance à l’organisation terroriste pour peu qu’ils aient bénéficié d’un procès équitable avec les droits qui s’y rattachent. Par ailleurs, rien ne prouve à ce stade que ces individus aient commis un crime ou un délit visant des irakiens ou des institutions irakiennes.
En effet, La justice irakienne doit, prioritairement, gérer ses ressortissants – près de 20 000 – reconnus coupables pour leur lien avec l’Etat islamique.
Pour autant personne ne saurait se satisfaire de cette situation dans la mesure où ces individus se sont radicalisés sur notre territoire. Il appartient, par conséquent, à nos autorités de déployer davantage d’efforts pour anéantir cette idéologie qui a radicalisé plusieurs milliers de nos compatriotes. Nier cette évidence serait une grave erreur politique.
J’ai publié, ce jour, une tribune sur le parquet national antiterroriste. Je partage le sentiment de certains magistrats selon lesquelles cette structure n’apporte rien au dispositif antiterroriste. Je regrette, par ailleurs, le manque d’ambition pour doter l’administration pénitentiaire de moyens supplémentaires pour lutter plus efficacement contre la récidive. J’ai profité, enfin, de cette occasion pour évoquer les suspicions génantes qui pèsent sur le parquet national financier.
J’étais l’invité, vendredi dernier, de BFM TV pour évoquer les violences du 1er novembre. Cette séquence met en exergue des violences commises par des adolescents et/ou de jeunes mineurs. La réforme de l’ordonnance de 1945 qui semble être la grande tarte à la crème du moment ne dissuadera pas les délinquants d’attaquer les policiers ou les enseignants étant entendu que les premières victimes des jeunes sont des jeunes.
J’ai indiqué à cette occasion la nécessité d’impliquer ou plutôt de responsabiliser les parents dans l’éducation de leur enfant et cela commence dès la primaire. Une effet, il n’est pas de la responsabilité des enseignants ou des policiers de faire l’éducation des enfants.
Ce sujet est très loin d’être épuisé.
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/halloween-la-fete-degenere-22-1113850.html
J’étais l’invité de France Info. L’émission, les Informés, s’intéresse à l’actualité du jour. J’ai pris position sur le Ouigo, le discours d’Edouard Philippe, l’armement des policiers municipaux et d’autres sujets encore. J’interviendrai, régulièrement, dans cette émission même si les sujets évoqués ne relèvent pas nécessairement de la sécurité intérieure. C’est l’occasion pour moi de sortir de tout sécuritaire.
J’étais l’invité de BFM TV pour évoquer l’attaque au couteau par un individu, vraisemblablement, sous l’emprise de stupéfiant. Ce drame repose naturellement la question de la sécurisation de ce secteur confronté depuis des mois au developpement du trafic de drogues.
Bonjour,
J’étais l’invité hier soir de BFM TV pour évoquer la prise d’otages qui s’est, heureusement, bien terminée. J’ai profité de cette occasion pour rappeler combien les forces de sécurité y compris civiles ont progressé dans leur niveau de prise en charge de ces évènements.
Je salue les journalistes de BFM qui ont fait preuve d’un grand professionnalisme en gardant le secret de l’intervention de la BRI alors même que nous étions en direct.
Enfin, j’ai été heureux de retrouver mon jeune complice Guillaume Fardeavec qui je forme un vrai et beau duo…
En conclusion un heureux dénouement avec un beau plateau…que du bonheur !!!
Driss Aït Youssef sur la chaîne LCI
Revoir mon intervention sur la chaîne LCI au sujet de l’attentat des Champs Elysées.
https://www.youtube.com/watch?v=DqnKZNtjSKA&feature=youtu.be