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Driss AÏT YOUSSEF interventions

Driss Aït Youssef sur France Inter a propos de la menace terroriste en France

J’étais, cette semaine sur France Inter l’invité de Laurent Goumarre et Christophe Bourseiller pour évoquer la menace djihadistes dEn France.
J’ai rappelé durant cette émission qu’elle restait hélas très elevée dans un Pays qui voit revenir d’une part des français partis combattre en Syrie et ou en Irak et d’autre part des détenus français condamnés pour terrorismes ou radicalisés en prison en voie de libération.
S’ajoute à cela, les individus dangereux en liberté mais faisant – tout de même – l’objet d’une surveillance par nos services de renseignements.
Il paraissait donc logique d’appeler à la prudence s’agissant de la menace terroriste.
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Driss Aït Youssef intervention avec Apolline de Malherbe

J’étais l’invité ce samedi d’Apolline de Malherbe sur BFM TV pour aborder l’élimination du terroriste Abou Bakr Al Baghdadi par les forces spéciales américaines.
S’il s’agit incontestablement d’un coup porté à cette organisation terroriste, il n’en demeure pas moins qu’elle reste très dangereuse.
Par ailleurs, Daesh n’est pas la seule organisation terroriste. J’ai rappelé à cet égard qu’Al Qaida -même après l’élimination récente de son artificier en chef – reste la plus importante organisation terroriste dans le monde avec de nombreuses filiales. En effet, la plupart des organisations terroristes islamistes en Afrique sont affiliées à Al Qaida…là où précisément nos militaires sont déployés.
Par conséquent, la mort du chef de Daesh ne modifiera pas notre contexte surtout quand on sait que la menace intérieure est endogène c’est à dire composée d’individus n’ayant pu se rendre dans un théâtre d’opération terroriste extérieur.
Le combat continue !
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Driss Aït Youssef sur France-Inter sur le sort des djihadistes français

J’étais l’invité de France Inter avec Laurent Goumarre pour évoquer le sort des djihadistes français ayant combattu en Syrie ou en Irak.
La question se pose de l’application de la peine de mort et par conséquent leur rapatriement en France.
Ma position a toujours été constante sur ce sujet. Autant, je pense qu’il faut par humanisme rapatrier les enfants – qui n’ont rien demandé – et les mères dès lors qu’elles n’ont pas pris part aux combats autant je pense que la situation des hommes combattants doit se traiter sur place avec les conséquences que l’on connait.
Les défenseurs du retour évoquent la honte pour notre Pays à laisser condamner à mort des français alors qu’ils se gardent d’évoquer le droit du Peuple irakien de juger et condamner des individus ayant commis les pires crimes sur leur territoire.
Par ailleurs et de manière subsidiaire, nos prisons sont pleines et le traitement des individus radicalisés reste imparfait. Il faut imaginer l’emprisonnement de ces terroristes aguerris dans nos prisons avec les conséquences qu’il faut imaginer ensuite…après leur libération.
En définitive, cette question du sort de nos concitoyens ayant fait le choix de trahir l’humanité et nos valeurs se joue ailleurs que sur notre territoire. Être français, ce sont des droits mais aussi des devoirs sans quoi nous apparaîtrons comme des individus gâtés pétris d’impunité.