J’étais l’invité, cette semaine, de Thomas Hugues de Public Sénat pour évoquer l’intervention du ministre de l’Intérieur à la suite d’une fusillade survenue à Poitiers.
Comme indiqué depuis plusieurs années, la violence en zone rurale ou dans des villes de taille moyenne est devenue une triste réalité.
Le rapport d’enquête parlementaire de mai 2024 sur l’impact du narcotrafic en France montre bien cette montée en puissance des réseaux de trafiquants qui imitent de plus en plus les modes opératoires des cartels mexicains ou colombiens.
Le pouvoir politique doit adapter au plus vite sa législation pour éviter la constitution de mafia sur notre territoire.
Cela passe – dans l’immédiat – par la mise en place d’un régime carcéral plus strict mettant ainsi à l’isolement le profil les plus dangereux, c’est-à-dire ceux qui gère depuis des années leurs trafics et qui commanditent des assassinats depuis leur lieu de détention…et ils sont nombreux.
Le pouvoir politique devra donc investir massivement dans les prisons ce qu’il n’a pas fait depuis des décennies.
Par ailleurs, il devient nécessaire de s’attaquer à une jeunesse en déshérence qui cède aux sirènes du cash pour commettre des crimes et délits.
Une bonne répression c’est un dispositif qui intègre une dimension préventive pour éviter le passage à l’acte ou la réitération.