J’ai livré mon opinion au journal, La Tribune Dimanche au sujet de la menace terroriste en France.
J’ai indiqué à cette occasion que les indicateurs sont globalement tous mauvais avec une hausse du nombre des saisines du parquet national antiterroriste, un rajeunissement inquiétant des mis en cause et d’un contexte international défavorable.
A l’approche des commémorations des attentas de Saint-Denis et de Paris du 13 novembre 2015, le PNAT et les services de renseignement sont plus que jamais mobilisés pour contenir une menace devenue protéiforme.
Étiquette : justice
J’étais l’invité, hier, de France TV info pour évoquer les avancées de l’enquête s’agissant du vol commis au musée du Louvre, le 19 octobre dernier.
J’ai confirmé mes précédentes analyses qui faisaient de l’arrestation des potentiels auteurs une question de temps. En revanche, le véritable défi consiste à retrouver rapidement les œuvres d’art avant qu’elles ne soient fondues et desserties puis revendues sur le marché parallèle.
C’est donc une véritable course contre la montre qui se joue…pour le moment en faveur des personnes interpellées qui ont fait le choix de garder le silence.
Il ne fait aucun doute que les policiers et gendarmes retrouveront les bijoux mais la question est : dans quel état ?
Courage à eux !
https://www.france.tv/franceinfo/le-11h-13h/7612124-emission-du-lundi-27-octobre-2025.html
J’étais invité, ce samedi, au congrès du parti politique, Renaissance, pour évoquer la sécurité du quotidien aux cotés de l’ancien Premier-ministre, Manuel Valls.
Nous avons évoqué, la place que pourrait prendre la police municipale à la faveur d’une loi leur donnant plus de pouvoirs. Nous avons, aussi, évoqué d’autres dispositifs afin de prévenir les atteintes aux personnes en forte hausse, ces dernières années.
Aussi, nous sommes unanimes sur la nécessité de renforcer la politique éducative afin de préserver les plus jeunes d’une violence souvent débridée.
Par ailleurs, nous avons rappelé la nécessité d’agir s’agissant des ravages de la cyberviolence et des agressions sexuelles (y compris les viols et tentatives) en forte hausse, depuis 2023.
Enfin merci à Rachel-Flore Pardo pour l’animation de cette table ronde avec conviction et professionnalisme.
J’ai participé à l’émission, C dans l’air, cette semaine pour évoquer les méthodes d’investigation ayant permis d’appréhender le principal suspect du meurtre de Louise.
J’ai indiqué, à cette occasion, que la professionnalisation des fonctionnaires de police et des militaires de la gendarmerie chargés d’une mission de police judiciaire conjuguée aux évolutions des moyens d‘enquête permettent d’appréhender plus rapidement les auteurs de crimes ou délits.
Il arrive même que des crimes soient résolus plusieurs années après leur commission avec le concours de nouveaux moyens d’investigation.
Toutefois, ces avancées sont à mettre aux défis d’une hausse inquiétante de la délinquance et du plafond technologique qui limitera à terme le travail efficace des enquêteurs.
https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/6888343-emission-du-mardi-11-fevrier-2025.html
J’étais l’invité, cette semaine, de l’émission C dans l’air pour évoquer la violence des mineurs après le meurtre du jeune Elias par deux individus de 16 et 17 ans qui tentaient de lui voler son téléphone portable.
S’il est un constat clair, l’implication des mineurs dans des actes de délinquance a connu ses dernières années une hausse spectaculaire. En effet, les mineurs impliqués dans des crimes et délit étaient environ 100 000 en 1999. Ce chiffre a doublé, ces dernières années. Par ailleurs, plus de 43 % des cambriolages violents en Île-de-France mettent en cause des mineurs. Enfin, les mineurs mis en cause pour meurtre ou tentative de meurtre a également connu une hausse inquiétante (108 en 2016 contre 255 en 2023 soit une hausse de 136%).
Il est évident que reformer la justice des mineurs s’impose en ayant recours à des comparutions plus systématiques avec des peines plus sévères sans oublier la réponse éducative qui doit permettre une réitération du mineur une fois sa peine accomplie.
Par ailleurs, les parents doivent assumer leurs responsabilités a fortiori lorsque que le mineur fait déjà l’objet de poursuites pénales.
Toutefois, cette volonté de sévir se heure à un besoin urgent de magistrats spécialisés trop peu nombreux pour absorber un volume d’affaires inédit. Aussi, le nombre de places en centre doit augmenter pour répondre aux besoins.
Enfin, il restera pour le personnel politique à s’interroger sur le monde violent que nous fabriquons et dans lequel les mineurs sombrent progressivement et sans retenu.
https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/6845701-emission-du-lundi-27-janvier-2025.html
J’étais, il y a quelques jours l’invité de l’émission C dans l’air pour évoquer la crise au sein du gouvernement après le mouvement de contestation au sein de la police.
J’ai indiqué à cette occasion que le ministre de l’Intérieur prenait un risque considérable dans sa posture consistant à conforter certains policiers dans leur posture vis-à-vis de l’autorité judicaire.
En effet, je crois fondamentalement que lorsqu’on assume des responsabilités politiques dont la principale obligation est de protéger la démocratie et l’État de droit, on doit faire de retenue.
Personne ne sortira vainqueur d’une opposition nocive entre la police et la justice.
La police souffre depuis de trop nombreuses années de politiques publiques souvent aléatoires et court-termistes. Les moyens financiers importants mis à sa disposition ne changeront rien dans l’immédiat.
En réalité, la police subie les effets dévastateurs d’une partie de la société qui s’exprime avec de plus en plus de violence alors même qu’elle se relève progressivement d’années particulièrement difficiles.
Les magistrats savent combien ce métier est pénible au même que celui de gendarme. Pour autant lorsque l’autorité judicaire décide de prononcer des mesures temporaires privatives de liberté, elle le fait dans la résignation comme pour stopper une dynamique dangereuse.
En réalité, les politiques aux discours dangereux d’où qu’ils viennent portent une part de responsabilité en faisant croire aux policiers qu’ils peuvent être au-dessus des lois comme avec la présomption de légitime défense.
Enfin, les violences graves contre Hedi qu’il convient de soutenir dans ses moments difficiles ne font que mettre l’accent une fois encore sur la nécessité de prendre des mesures rapides et efficaces.
https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/5076564-emission-du-mardi-25-juillet-2023.html
Après le drame survenu à Nanterre et les nuits de violences urbaines, j’étais l’invité de plusieurs médias en particulier C’dans l’air pour commenter la situation.
Il convient en premier lieu de relever que la police connait des problèmes devenus structurels. Les moyens débloqués par le ministre de l’Intérieur produiront leurs premiers effets dans quelques mois. Ils seront salutaires pour la profession comme pour les français.
Cela conduit dans la pratique à des comportements très graves. Dans le cas du décès du jeune Nahel, seule la justice judicaire est habilitée à dire si l’usage de l’arme lors du contrôle routier était réglementaire. Si non, elle appréciera les conditions de son utilisation et déterminera ensuite la peine la plus adaptée. Je fais confiance au tribunal ou à la cour pour rendre un jugement ou une décision conforme au droit en tenant compte des circonstances.
En attendant, un retour au calme est indispensable pour ouvrir le nécessaire débat de fond, loin des mots qui servent d’esquive ou d’invective.
En effet, une partie de notre jeunesse – sans excuser les exactions – se situe dans une dérive préoccupante. J’évoquais, sans concession déjà en 2018 dans une tribune au journal Le Point cette situation.
La crise du Covid a amplifié le décrochage de certains jeunes biberonnés par le consumérisme et la violence.
Il faudra beaucoup de moyens et de fermeté pour rétablir une situation normale.
https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/5019940-emission-du-samedi-1-juillet-2023.html
#police #violences #Nanterre #Nahel #justice #macron #jeunesse
J’étais, cette semaine l’invité de l’émission l’Info s’éclaire animé par Axel de Tarlé.
J’ai exposé mon point de vue s’agissant des fusillades récentes qui gagnent désormais d’autres villes.
Il est à noter, d’abord que les actes sont de plus en plus violents avec une volonté des auteurs de sidérer le camp adverse par une violence sans équivalence. C’est par exemple le cas lorsque que la victime est brulée dans le coffre d’une voiture, démembrée à la tronçonneuse ou encore défigurée par des tirs de gros calibre à bout portant au visage.
Par ailleurs, il faut admettre que les victimes sont de plus en plus jeunes et assez éloignées de la hiérarchie. Là encore la moyenne d’âge des victimes comme des auteurs est d’environ 22 ans.
Les moyens déployés par l’État à Marseille sont conséquents. Des réseaux sont régulièrement démantelés. La technique de harcèlement mise en place par la Préfecture de police fonctionne mais avec des limites qu’il faut lui reconnaitre.
Jamais les renforts de policiers et magistrats ne permettront de gagner cette guerre contre le narcobanditisme tant les enjeux financiers sont importants et à mesure que des drogues toujours plus rentables apparaissent sur le marché avec une hausse des consommateurs.
Il apparait évident qu’un travail de prévention d’une part en direction des jeunes qu’il faut réussir à tenir éloignées des réseaux de trafiquants par un système éducatif plus performant et d’autre part en direction des consommateurs qu’il faut sensibiliser et accompagner afin de mieux lutter contre les conduites addictives.
Le gouvernement doit prendre la mesure du phénomène et accepter d’ouvrir d’autres fronts pour un résultat à terme plus efficace.
https://www.france.tv/franceinfo/l-info-s-eclaire/4957828-emission-du-mercredi-24-mai-2023.html
#police #marseille #fusillades #justice #prévention #drogue
J’ai donné mon analyse au journal Le Parisien s’agissant de la volonté du ministre de l’Intérieur de légiférer afin de prévenir les violences en manifestation.
En effet, le souhait d’édicter des interdictions administratives de participer à une manifestation sur la voie publique contre une personne constituant une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public a déjà été tranché par le Conseil Constitutionnel.
Dans une décision du 4 avril 2019, les sages de la rue Montpensier ont rappelé à bon droit que cette interdiction devait être nécessaire, adaptée et proportionnée.
Par ailleurs, si cette décision du conseil constitutionnel montre le chemin à prendre pour permettre à l’autorité administrative de prononcer une telle mesure, sa mise en œuvre sera très complexe.
Aussi, les parlementaires, auteurs de la saisine rappelle très justement que l’article 66 de la constitution du 4 octobre 1958 place l’autorité judicaire comme gardienne de la liberté individuelle et qu’il est dans son pouvoir de prononcer des mesures d’interdiction de manifester comme peine.
Au moment où les Français s’inquiètent de plus en plus de restrictions s’agissant de leurs libertés, il ne m’apparait pas opportun de lancer le gouvernement dans cette aventure pour le moins hasardeuse.
Enfin et s’agissant du délit de constitution de barricade, j’ai indiqué que cela serait contreproductif. En effet, on voit mal comment les forces de l’ordre se lanceront aux trousses d’individus avec les risques encourus de blessures pour un délit qui sera faiblement réprimé.
Cela en définitive devrait créer un sentiment d’impuissance ce qui n’est jamais un bon point politiquement.
J’étais l’invité ce week-end de la chaine BFM TV pour évoquer la mobilisation à Sainte-Soline contre la construction d’une bassine permettant à des agriculteurs d’irriguer leurs champs en eau, l’été.
C’était l’occasion pour moi de revenir sur les enjeux de sécurité consécutivement à la mobilisation d’élus, de manifestants et de casseurs malgré les interdictions préfectorales confirmées par la justice administrative.
Ce rassemblement bien qu’interdit a généré des violences graves contre les gendarmes en plus de dégradations rendant ainsi le message des manifestants inaudible.
Il faut y voir une nouvelle forme de mobilisation certes interdite mais tolérée avec la présence de forces de l’ordre dont la mission principale est de sécuriser ces regroupements. Ces manifestations sont souvent l’occasion pour des individus de commettre des exactions contre les gendarmes et policiers coupables selon eux de défendre un État protecteur des riches au détriment des pauvres.
D’ailleurs, les élus sont de moins en moins épargnés par ces extrémistes à l’image de la dégradation du véhicule de Yannick Jadot qui ne cautionnerait pas selon eux cette violence indissociable de leurs idées.
J’ai donné une interview au journal Midi Libre qui consacrait un dossier spécial sur la sécurité en vue de l’élection présidentielle.
J’ai souligné, une fois encore, combien la surenchère verbale des candidats est contreproductive. Elle supplée, hélas un travail de fond nécessaire à l’édification d’une politique publique de sécurité.
En effet, si des moyens très conséquents ont été déployés pour remettre à niveau les forces de sécurité intérieure, il reste un volet occulté qu’est la jeunesse. Les chiffres sont particulièrement inquiétant quand on sait que des milliers de jeunes n’ont pas regagnés les bancs de l’école après la levée des confinements. La carence du ministre de l’Éducation est patente.
Par ailleurs, la sécurité ce n’est pas que la répression mais c’est aussi investir dans des dispositifs préventifs. De ce point de vue, on ne peut que constater la limite des propositions des différents candidats.
J’ai indiqué pour conclure, lors d’un entretien avec le président de la République que la jeunesse doit faire partie de l’équation dans une politique de prévention et de lutte contre l’insécurité…loin très loin donc des provocations haines de certains candidats.
J’ai publié un article sur le site The Conversation évoquant la médiatisation de la délinquance.
J’analyse l’impact des paroles des politiques pour s’afficher comme des personnalités capables du lutter contre ce phénomène.
J’évoque également le bilan des deux derniers quinquennats mais aussi certaines propositions des candidats aux prochaines élections présidentielles.
Enfin, j’évoque le rôle des médias dans cette surenchère verbale qui peut en définitive contribuer à générer un climat anxiogène.
https://theconversation.com/mediatisation-de-la-delinquance-20-ans-de-derives-verbales-174426
J’étais l’invité cette semaine de France Info dans l’émission « Les informés » pour évoquer le procès des attentats du 13 novembre au moment où nous commémorions le sixième anniversaire de cette triste tragédie.
Cet évènement a été marqué par des propos d’Éric Zemmour qui affirmait dans un premier temps que l’État a « préféré que des Français meurent plutôt que d’empêcher des migrants de venir en France » puis quelques heures plus tard que M. Hollande « n’a pas protégé les Français et a pris une décision absolument criminelle de laisser les frontières ouvertes ».
Ces affirmations fausses s’appuient d’une part sur le fait que les services de renseignement avaient identifié en aout 2015 Abdelhamid Abaaoud comme l’organisateur d’une cellule de terroristes qui projetait de commettre des attentats sur notre territoire.
Seulement, personne ne connaissait les cibles, la date, les terroristes et le mode opératoire. C’est la raison pour laquelle, le gouvernement avait ordonné des frappes préventives en Syrie en septembre 2015 avec pour objectif de déstabiliser cette organisation terroriste.
D’autre part, sur les dix terroristes, 8 étaient européens (français, belge et suédois). Les autres terroristes sont deux frères irakiens qui se sont fait exploser aux abords du stade de France.
Par ailleurs, s’il est vrai que des lacunes dans le traitement des demandes d’asile étaient identifiées, les deux terroristes irakiens avaient utilisé de faux passeports syriens pour entrer en Europe. M.Hollande ne disposait pas, seul de la capacité à fermer les frontières de l’espace Schengen.
Ces propos sont par conséquent faux. Pire, ils instrumentalisent des familles endeuillées et des victimes meurtries à une cause électoraliste ce qui suscite réprobation et dégout.
Driss Aït Youssef
J’étais l’invité, il y a quelques jours, de la station Europe 1 au micro de Frédéric Taddeï pour évoquer les procès des attentats du 13 novembre et celui du cerveau des attentats du 11 septembre, Khalid Sheikh Mohammed.
J’ai analysé les différences dans la mise en œuvre de la justice judiciaire. En effet, alors qu’en France, le procès des complices et auteurs présumés des attentats du 13 novembre se déroule globalement dans de bonnes conditions devant une juridiction pour civils, aux USA, le procès devant un tribunal militaire prend une autre tournure.
Après 15 années de détention dans la prison de Guantanamo, le principal accusé et ses avocats contestent les aveux extorqués en 2006 sous la torture à travers la technique contestée dite du « waterbording » qui consiste à mettre le détenu dans une situation de noyade.
20 années après les attentats du 11 septembre, le principal détenu n’est toujours pas jugé. Son procès cumule les reports lassant les victimes et les familles de victimes. Cette situation risque de durer encore des mois voire des années.
En France, la célérité avec laquelle, la section anti-terroriste puis le parquet national anti-terroriste appuyé des services enquêteurs montrent combien notre réponse aux actes terroristes ne souffrent d’aucune improvisation.
Driss Aït Youssef
J’étais l’invité, cette semaine des informés avec Jean-François Achillipour analyser le discours de Christophe Castaner relatif aux racisme et violences au sein de la police.
J’ai tenté de livrer une analyse profonde des causes ayant conduit à cette situation comme la légèreté de la formation, le faible niveau d’encadrement et la formation continue quasi absente chez les policiers.
Je considère que dénoncer et condamner les propos racistes et les violences est une excellente chose… proposer des actions concrètes pour que cela ne se reproduise plus est une chose encore meilleure.
Au surplus, interdire la technique de l’étranglement est une décision certes courageuse mais qui laisse les policiers perplexes quand on sait le degré de violences de certaines interpellations. Il faudra monter en gamme sur les techniques d’arrestation mais aussi sur l’encadrement afin d’éviter au maximum ces situations dommageables.
Le sujet est donc loin d’être clos.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/annonces-de-castaner-sur-la-police-protocole-sanitaire-dans-les-ecoles-note-de-gilles-le-gendre-sur-le-remaniement-les-informes-du-8-juin_3982183.html
J’ai accordé, il y a quelques jours une interview au journal Le Point. J’ai abordé la réflexion en cours au Ministère de l’Intérieur sur la refonte du schéma national du maintien de l’ordre. C’était l’occasion d’évoquer quelques propositions utiles afin de préserver les manifestations de casseurs. Par ailleurs, j’ai évoqué la nécessité de mieux former et mieux encadrer les policiers souvent confrontés à eux même en manifestation. Le Ministre qui a annoncé, de jour de manière surprenante le retrait de la grenade GLIF4 devrait avancer quelques propositions dans les prochaines semaines.
J’étais l’invité cette semaine de Public Sénat pour évoquer le danger terroriste suite au retrait américain du nord de la Syrie. J’ai, à cette occasion rappelé que la menace dans notre Pays restait inchangée même avec le démantèlement de l’organisation terroriste, Daesh.
En effet, les djihadistes sur le point d’être renvoyés en France ainsi que la libération prochaine de quelques détenus condamnés pour terrorisme ou radicalisés constituent autant de dangers graves pour l’ordre et la sécurité publics.
C’est la raison pour laquelle, j’ai réaffirmé mon opposition au retour des combattants français sur notre territoire. La nécessité de nous concentrer sur nos détenus dans l’objectif de mieux les réinsérer doit être notre priorité. La compréhension du processus tendant à la radicalisation d’individus maitrisé pour être combattu sans, évidemment stigmatiser nos compatriotes de confession musulmane.
https://www.publicsenat.fr/emission/allons-plus-loin/allons-plus-loin-146437
J’ai livré mon opinion à Cnews s’agissant de la remise de plusieurs jihadistes français aux autorités irakiennes.
D’après moi, le France ne peut s’opposer, raisonnablement, à l’application de la peine de mort si ces individus étaient condamnés pour des crimes ou même pour leur appartenance à l’organisation terroriste pour peu qu’ils aient bénéficié d’un procès équitable avec les droits qui s’y rattachent. Par ailleurs, rien ne prouve à ce stade que ces individus aient commis un crime ou un délit visant des irakiens ou des institutions irakiennes.
En effet, La justice irakienne doit, prioritairement, gérer ses ressortissants – près de 20 000 – reconnus coupables pour leur lien avec l’Etat islamique.
Pour autant personne ne saurait se satisfaire de cette situation dans la mesure où ces individus se sont radicalisés sur notre territoire. Il appartient, par conséquent, à nos autorités de déployer davantage d’efforts pour anéantir cette idéologie qui a radicalisé plusieurs milliers de nos compatriotes. Nier cette évidence serait une grave erreur politique.
J’ai publié, ce jour, une tribune sur le parquet national antiterroriste. Je partage le sentiment de certains magistrats selon lesquelles cette structure n’apporte rien au dispositif antiterroriste. Je regrette, par ailleurs, le manque d’ambition pour doter l’administration pénitentiaire de moyens supplémentaires pour lutter plus efficacement contre la récidive. J’ai profité, enfin, de cette occasion pour évoquer les suspicions génantes qui pèsent sur le parquet national financier.
J’étais l’invité, vendredi dernier, de BFM TV pour évoquer les violences du 1er novembre. Cette séquence met en exergue des violences commises par des adolescents et/ou de jeunes mineurs. La réforme de l’ordonnance de 1945 qui semble être la grande tarte à la crème du moment ne dissuadera pas les délinquants d’attaquer les policiers ou les enseignants étant entendu que les premières victimes des jeunes sont des jeunes.
J’ai indiqué à cette occasion la nécessité d’impliquer ou plutôt de responsabiliser les parents dans l’éducation de leur enfant et cela commence dès la primaire. Une effet, il n’est pas de la responsabilité des enseignants ou des policiers de faire l’éducation des enfants.
Ce sujet est très loin d’être épuisé.
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/halloween-la-fete-degenere-22-1113850.html
J’étais l’invité de France Info. L’émission, les Informés, s’intéresse à l’actualité du jour. J’ai pris position sur le Ouigo, le discours d’Edouard Philippe, l’armement des policiers municipaux et d’autres sujets encore. J’interviendrai, régulièrement, dans cette émission même si les sujets évoqués ne relèvent pas nécessairement de la sécurité intérieure. C’est l’occasion pour moi de sortir de tout sécuritaire.
J’étais l’invité de BFM TV pour évoquer l’attaque au couteau par un individu, vraisemblablement, sous l’emprise de stupéfiant. Ce drame repose naturellement la question de la sécurisation de ce secteur confronté depuis des mois au developpement du trafic de drogues.
Bonjour,
J’étais l’invité hier soir de BFM TV pour évoquer la prise d’otages qui s’est, heureusement, bien terminée. J’ai profité de cette occasion pour rappeler combien les forces de sécurité y compris civiles ont progressé dans leur niveau de prise en charge de ces évènements.
Je salue les journalistes de BFM qui ont fait preuve d’un grand professionnalisme en gardant le secret de l’intervention de la BRI alors même que nous étions en direct.
Enfin, j’ai été heureux de retrouver mon jeune complice Guillaume Fardeavec qui je forme un vrai et beau duo…
En conclusion un heureux dénouement avec un beau plateau…que du bonheur !!!
Driss Aït Youssef sur la chaîne LCI
Revoir mon intervention sur la chaîne LCI au sujet de l’attentat des Champs Elysées.
https://www.youtube.com/watch?v=DqnKZNtjSKA&feature=youtu.be